À Sète, le marché de l’immobilier reste atypique mais les prix ne flambent plus

Dans un marché de l’immobilier national et héraultais morose et baissier, l’attractive Sète continue de se singulariser, révèle la Chambre des notaires de l’Hérault. Mais le marché et les prix se sont tassés entre 2023 et 2024.

Est-ce la fin de l’irrationnel ? Le marché de l’immobilier connaît ses premiers tassements à Sète. Oh, rien de très marqué ! L’Île singulière porte toujours aussi bien son nom en affichant ici ou là des hausses qui, presque partout ailleurs en France, sont des baisses.

Mais les prix ne grimpent plus. Ne flambent plus. Dans son étude portant sur la période de juillet 2023 à juin 2024, la chambre des notaires de l’Hérault révèle une diminution généralisée des volumes de transaction (-29 %) qui s’applique aussi à Sète. Conséquence d’une conjoncture morose, elle s’accompagne d’une baisse des prix à l’échelle du département. Celle-ci touche à la fois les appartements neufs (-0,8 %) et anciens (-0,7 %) et plus encore les maisons anciennes (-2,4 %), après une hausse cumulée de 24 % en dix ans et de 5,7 % en 2023.

Même le marché du Saint-Clair connaît une accalmie

Dans ce constat qui touche aussi Montpellier, Sète résiste. Mais elle ne crève plus les plafonds comme en 2023. « Le ciel n’est plus si bleu, confirme Guillaume Audran, agent immobilier. Le marché se régule et ralentit. Dans certains quartiers qui avaient connu des hausses décorrélées du marché, il commence à subir des baisses, comme au Triolet ou au Château Vert. Même le Saint-Clair connaît une accalmie. Les biens s’y vendent moins rapidement. On est en train de subir l’impact du ralentissement du marché dans les autres régions, notamment Paris et Lyon, d’où provenaient beaucoup d’acquéreurs. »

Pour autant, le bilan annuel des notaires de l’Hérault rappelle que rien n’est vraiment comme ailleurs à Sète. Le prix des appartements anciens y demeure en hausse (+ 0,8 %). Celui des appartements neufs bondit encore de 6 % ! Seules les maisons anciennes enregistrent une très légère baisse de 0,1 %, avec un prix moyen qui reste très élevé (456 700 €), devant Montpellier (385 000 €). 

Pour les appartements anciens, les différences sont notables : +11,4 % aux Métairies (mais -1,7 % pour les maisons anciennes)., +6,3 % quai de la Marine, +3,3 % au Château vert mais -5,3 % aux quatre Ponts. Pour le Saint-Clair, la hausse reste forte pour les appartements anciens mais plus modérée pour les maisons anciennes (+1,7 %), où le prix médian s’affiche à 857 500 € !

Vers un début de tendance baissière ?

En fait, ce qui est rare reste cher. Si le marché de la résidence secondaire subit une fiscalité locale contraignante et se replie, les appartements du bord des quais sont toujours aussi recherchés. « Sète s’en sort toujours bien, car c’est une ville atypique », rappelle Françoise Cadène, vice-présidente de la chambre des notaires de l’Hérault.

Mais un cycle est peut-être en train de prendre fin. « La balance se déséquilibre entre offre et demande, au profit des acquéreurs. On a de plus en plus de biens à la vente. Ici aussi, on débute peut-être un processus de baisse », avance Guillaume Audran. Réponse dans un an.

Mèze qui monte et des contrastes autour du bassin de Thau

L’étude la Chambre des notaires de l’Hérault révèle d’importantes disparités sur le bassin de Thau, où le marché se tasse un peu. Les exceptions sont Balaruc-les-Bains, où les thermes attirent toujours les investisseurs, créant un microclimat pour les appartements, et Mèze, où le faible turnover maintient des prix élevés. Dans la cité du Bœuf, le prix des maisons anciennes a bondi de 8,3 % en un an, celui des appartements anciens de… 15,8 % !

Ailleurs, le prix des appartements anciens a augmenté de 4,2 % à Vic mais a baissé de 7,6 % à Frontignan. Mêmes contrastes pour les maisons anciennes avec des baisses de 5,9 % à Frontignan et 3,2 % à Montbazin mais une hausse de 3,1 % à Mireval.

Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable

La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :

Manque de Transparence

Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.

Complexité Administrative

Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.

Coûts Élevés et Opacité Tarifaire

Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.

En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.