Achat Grenoble, Lyon… Pourquoi le marché immobilier connait une chute brutale

Des volumes de ventes de logements anciens en forte baisse et des prix qui reculent encore… la dernière note de conjoncture des Notaires de France fait état d’un marché immobilier plus que grippé au premier trimestre 2024.

Sur le territoire national, les prix des logements anciens ont baissé pour le troisième trimestre consécutif sur un an de – 5,2 %, au premier trimestre 2024.

Les prix diminuent de – 5,5 % pour les appartements et de – 4,9 % pour les maisons, selon les Notaires de France.

 Une baisse qui devrait s’atténuer

Cette baisse devrait s’atténuer les prochains mois pour s’établir à – 4,8 % sur un an à fin août 2024, estiment les notaires.

Alors que la baisse des prix était plus importante pour les appartements que pour les maisons au premier trimestre 2024, elle serait dorénavant équivalente sur les deux marchés.

En province, les projections prévoient également un ralentissement de la baisse à fin août 2024. « Elle serait tout de même un peu plus marquée sur le marché des maisons anciennes (- 4,7 % sur un an) que sur celui des appartements anciens (-3,7 % sur un an) », soulignent-ils.

Lyon : la plus forte baisse de prix pour les appartements

Si le prix des appartements anciens est en baisse de – 7,9 % à Paris (9 490 € le mètre carré), il diminue de – 10,2 % à Lyon (4 480 € le mètre carré), soit la plus importante baisse enregistrée parmi les grandes villes françaises au premier trimestre 2024.

 Grenoble, Saint-Étienne, Mulhouse… jusqu’à – 8,5 %

À Grenoble, le prix des appartements anciens recule de – 8,5 % (2 400 € le mètre carré), tandis qu’il diminue de – 3,6 % (2 280 € le mètre carré), de – 3,8 % à Besançon (1 990 € le mètre carré), de – 4,8 % à Dijon (2 460 € le mètre carré), de 5,3 % à Nancy (2 140 € le mètre carré), de – 5,4 % % à Saint-Étienne (1 140 € le mètre carré) et de – 6,7 % à Mulhouse (1 140 € le mètre carré).

 Strasbourg affiche des prix en hausse !

Comme Nice ou Amiens, la ville de Strasbourg voit le prix de ses appartements augmenter, de + 1,1 %, soit 3 410 € le mètre carré.

Maisons anciennes : ça dévisse aussi à Grenoble et Saint-Étienne

Les maisons anciennes voient également leur prix fortement diminuer dans la métropole grenobloise (- 10,8 % ; 323 800 € pour le prix médian), dans l’Eurométropole de Metz (- 9,3 % ; 226 700 €), sur le territoire de la métropole de Saint-Étienne (- 8,3 % ; 212 500 €) et dans le Grand Nancy (- 7,4 % ; 210 000 €).

La baisse du prix des maisons anciennes est un peu moins accentuée dans la métropole lyonnaise (- 5,7 % ; 399 700 €).

À l’image d’Orléans ou de Chartres, le prix des maisons anciennes augmente sur le territoire de Dijon métropole, de + 3,1 % (265 000 €).

 Des ventes en baisse de près de 23 %

Le volume des ventes de logements anciens en cumul sur les 12 derniers mois en France atteint 793 000 transactions à fin mai 2024.

La baisse annuelle se stabilise à un peu plus de 20 % depuis novembre 2023, pour désormais atteindre – 22,6 %. « Il faut remonter à décembre 2015 pour retrouver des volumes de transactions à ce niveau, indiquent les notaires. Au rythme de baisse actuel, ce volume pourrait passer sous la barre des 750 000 à la sortie de l’été. La rentrée de septembre sera charnière pour l’activité du marché immobilier, au regard d’éléments plus favorables qui commençaient à poindre à l’aube de cet été. »

Selon eux, la reprise de la demande passera par une baisse des taux de crédit, mais cela « pourrait être remis en cause par l’incertitude politique née de la récente dissolution de l’Assemblée nationale. »

Pour autant, l’appétence des Français pour la pierre-refuge ne se dément pas, affirment les Notaires.

Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable

La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :

Manque de Transparence

Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.

Complexité Administrative

Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.

Coûts Élevés et Opacité Tarifaire

Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.

En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.