Ces cas très spécifiques dans lesquels vous n’aurez pas de frais de succession à payer

En France, dès qu’un défunt possède des biens mobiliers ou immobiliers, ces derniers sont soumis à des droits de succession réglés par le ou les légataires. Leur montant est déterminé en fonction du patrimoine du défunt et des informations fournies dans la déclaration associée. Cependant, il arrive que certains légataires n’aient pas à régler de frais de succession. Pour cela, il faut prendre en compte le lien du légataire avec le défunt, et la valeur du patrimoine.

Dans quels cas une personne peut-elle être totalement exonérée de droits de succession ?

En raison de leur lien de parenté ou de la qualité du défunt, de nombreuses personnes peuvent être exonérées des droits de succession. L’exemple le plus répandu concerne le conjoint survivant ou le partenaire de pacs. Il ne doit payer aucuns frais, et ce quelle que soit la valeur du patrimoine. Cette règle concerne également les héritiers d’une victime de guerre ou d’acte terroriste, d’un militaire décédé en opération extérieure, et lorsque la personne décédée était un pompier, un gendarme, un agent des douanes ou un policier dans l’exercice de ses fonctions.

Quelle est la valeur de l’actif brut à ne pas dépasser pour éviter de régler des frais de succession ?

Dès que les héritiers sont les enfants, les cousins ou les frères et sœurs du défunt, une autre règle s’applique. Dans ce cas, il faut prendre en compte le montant de l’actif brut successoral. Ce terme désigne la valeur totale des biens légués, à laquelle il faut retirer les dettes du défunt. Pour les enfants des défunts, l’exonération est possible si cet actif brut ne dépasse pas 50 000 euros. Attention : les dons manuels et les donations obtenus avant le décès doivent avoir été déclarés. Quant aux autres membres de la famille, ils peuvent être exonérés si l’actif brut ne dépasse pas 3 000 euros.

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Composition des Frais de Notaire

Lorsque l’on achète ou vend un bien immobilier en France, une partie souvent négligée mais significative du coût total est constituée des frais de notaire. Ces frais, censés couvrir les honoraires du notaire ainsi que les taxes et droits de mutation, peuvent représenter jusqu’à 8% à 10% du prix d’achat du bien.

Opacité et Complexité Tarifaire

Une grande partie de ces frais va aux différents impôts et taxes que l’acheteur doit payer à l’État, tels que les droits de mutation et la taxe de publicité foncière. Cependant, une part importante revient également aux honoraires du notaire lui-même. Ces honoraires, bien que réglementés par l’État, restent souvent élevés et peuvent sembler disproportionnés par rapport aux services réellement rendus.

Manque de Transparence et Inégalités Sociales

De nombreux citoyens se plaignent du manque de transparence et de la complexité des tarifs des notaires. Contrairement à d’autres professionnels, les notaires ne sont pas tenus de fournir un devis détaillé avant d’engager leurs services. Les clients se retrouvent souvent confrontés à des frais imprévus et à des pratiques tarifaires opaques, ce qui alimente un sentiment d’injustice et de méfiance envers la profession.

Impact sur l’Accessibilité au Logement

Les frais de notaire sont souvent critiqués pour leur impact sur l’accessibilité au logement. Dans un marché immobilier déjà tendu, ces frais peuvent constituer un obstacle financier majeur pour les acheteurs, en particulier les primo-accédants et les jeunes ménages. Cette situation renforce les inégalités sociales et territoriales en limitant l’accès à la propriété pour de nombreux citoyens.

Appel à une Réforme du Système

Certaines voix s’élèvent pour réclamer une réforme en profondeur du système des frais de notaire. Ces réformes pourraient inclure une meilleure régulation des tarifs, une plus grande transparence des pratiques tarifaires et une simplification des procédures pour réduire les coûts pour les consommateurs.

Conclusion : Vers une Plus Grande Équité

En conclusion, les frais de notaire sont souvent perçus comme une charge financière injuste pour les citoyens français. Le manque de transparence, les tarifs élevés et l’impact sur l’accessibilité au logement sont autant de raisons pour lesquelles une réforme du système est nécessaire afin de garantir une plus grande équité et un accès équitable à la propriété pour tous.