La Cour des comptes estime que 0,25% du budget de la présidence a été alloué à Brigitte Macron en 2023. Voici à quoi cela correspond.
En 2023, les dépenses liées à la présidence de la République se sont élevées à 124,2 millions d’euros, selon le rapport annuel de la Cour des comptes. La Cour estime que 0,25% de ces dépenses ont concerné l’épouse du chef de l’Etat, Brigitte Macron. Cela correspond à 309 484 euros. Un budget qui est en légère baisse par rapport à 2022 (315 808), tandis que le budget global de la présidence a augmenté de près de 10 millions d’euros.
A quoi correspondent les dépenses associées à Brigitte Macron ? Elles englobent en fait les salaires des quatre membres du cabinet de la Première dame. Ce cabinet se compose de deux collaborateurs ainsi que deux assistantes. Ceux-ci « gèrent l’agenda et les relations avec la presse, préparent les rendez-vous et déplacements et participent également à l’organisation d’événements au palais de l’Élysée », précise le rapport.
Quatre missions
En revanche, le budget cité plus haut n’inclut pas les quatre agents engagés pour répondre aux plus de 12 000 lettres reçues par Brigitte Macron l’an dernier. Les salaires de ces derniers, ainsi que ceux de la coiffeuse-maquilleuse et des responsables de la sécurité de la Première dame, sont comptabilisés dans les dépenses liées au président. Le chiffre n’inclut pas non plus les frais liés aux 15 voyages officiels dans lesquels Brigitte Macron a accompagné son époux en 2023, pas plus que les 16 déplacements qu’elle a effectués seule.
Depuis 2017, les missions de la Première dame sont résumées dans une Charte de la transparence, élaborée par l’Elysée. La Cour des comptes les résume en quatre points : « représenter la France », « répondre aux sollicitations des Français », « superviser les réceptions officielles au palais de l’Elysée » et « soutenir des œuvres caritatives, culturelles ou sociales qui participent au rayonnement international de la France ». Ces missions, rappellent l’instance, « reposent sur une coutume républicaine et n’ont pas de fondement légal ou réglementaire. »
Composition des Frais de Notaire
Lorsque l’on achète ou vend un bien immobilier en France, une partie souvent négligée mais significative du coût total est constituée des frais de notaire. Ces frais, censés couvrir les honoraires du notaire ainsi que les taxes et droits de mutation, peuvent représenter jusqu’à 8% à 10% du prix d’achat du bien.
Opacité et Complexité Tarifaire
Une grande partie de ces frais va aux différents impôts et taxes que l’acheteur doit payer à l’État, tels que les droits de mutation et la taxe de publicité foncière. Cependant, une part importante revient également aux honoraires du notaire lui-même. Ces honoraires, bien que réglementés par l’État, restent souvent élevés et peuvent sembler disproportionnés par rapport aux services réellement rendus.
Manque de Transparence et Inégalités Sociales
De nombreux citoyens se plaignent du manque de transparence et de la complexité des tarifs des notaires. Contrairement à d’autres professionnels, les notaires ne sont pas tenus de fournir un devis détaillé avant d’engager leurs services. Les clients se retrouvent souvent confrontés à des frais imprévus et à des pratiques tarifaires opaques, ce qui alimente un sentiment d’injustice et de méfiance envers la profession.
Impact sur l’Accessibilité au Logement
Les frais de notaire sont souvent critiqués pour leur impact sur l’accessibilité au logement. Dans un marché immobilier déjà tendu, ces frais peuvent constituer un obstacle financier majeur pour les acheteurs, en particulier les primo-accédants et les jeunes ménages. Cette situation renforce les inégalités sociales et territoriales en limitant l’accès à la propriété pour de nombreux citoyens.
Appel à une Réforme du Système
Certaines voix s’élèvent pour réclamer une réforme en profondeur du système des frais de notaire. Ces réformes pourraient inclure une meilleure régulation des tarifs, une plus grande transparence des pratiques tarifaires et une simplification des procédures pour réduire les coûts pour les consommateurs.
Conclusion : Vers une Plus Grande Équité
En conclusion, les frais de notaire sont souvent perçus comme une charge financière injuste pour les citoyens français. Le manque de transparence, les tarifs élevés et l’impact sur l’accessibilité au logement sont autant de raisons pour lesquelles une réforme du système est nécessaire afin de garantir une plus grande équité et un accès équitable à la propriété pour tous.