La Fédération française du bâtiment a estimé que 25.000 emplois avaient été détruits dans le bâtiment depuis le début de l’année 2024. La crise touche tous les acteurs du secteur de l’artisan à l’agent immobilier, en passant par les fournisseurs, les ingénieurs et les notaires.
L’immobilier est toujours en crise. La Fédération française du bâtiment (FFB) tire la sonnette d’alarme. « Au 1er semestre 2024, c’est déjà 25.000 emplois détruits. Nos prévisions sont de 90.000 salariés en moins sur l’année« , alerte son président dans Charles Matin, sur RMC et RMC Story, ce jeudi. Olivier Salleron estime à « 300.000 » le nombre de salariés qui « pourraient être sur le carreau d’ici 2025 si rien n’est fait ».
Une crise globale
Une crainte qui touche directement les artisans. Patrick, qui travaille depuis 25 ans dans le secteur, a remarqué un grand changement ces dernières années. « Faire signer un devis à 1.500 euros aujourd’hui pour refaire une chambre, c’est très difficile. Ces petits chantiers, qui faisaient travailler au moins trois gars, on ne les a plus », déplore ce travailleur, à qui les petits chantiers rapportaient 700.000 euros de chiffre d’affaires.
« Je peux vous montrer mon carnet, il n’y a plus rien, il est vide », argue-t-il.
La faute selon lui, au pouvoir d’achat, en berne. S’il s’en sort, c’est grâce aux gros chantiers de rénovation, financés par les prêts immobiliers et en partie par l’État. Mais il n’a pas pu embaucher depuis 3 ans, et il n’est pas le seul: « J’ai au moins 5 ou 6 sous-traitants qui m’appellent par jour pour savoir si j’ai du travail. Ça veut dire qu’il n’y a pas de travaux ailleurs. C’est toute la chaîne aujourd’hui qui est au point mort ».
Cette crise touche aussi les fournisseurs. Le mois dernier, le secteur a enregistré une baisse du chiffre d’affaires de 20% par rapport à l’année dernière. « C’est moins de matériaux vendus, c’est des chantiers qui s’allongent, des problèmes de délai de paiement », partage Laurent Martin Saint Léon, délégué général de la Fédération des distributeurs de matériaux de construction.
Le constat est clair pour Olivier Salleron, le président de la FFB: « Tout le secteur est en crise ». « On est à 37% de défaillance, soit 12.000 entreprises de moins en un an. Cela concerne toute la filière, de l’ouvrier, à l’ingénieur, jusqu’aux agents immobiliers et notaires », détaille-t-il.
« Une mauvaise série Netflix »
En cause: la crise de la construction et la diminution du nombre de chantiers, en baisse de 21,5% en un an. « À peine 250.000 logements neufs vont sortir de terre cette année, il en faudrait 400 à 500.000 », estime Olivier Salleron.
« Comme rien n’est fait et que les tendances sont clairement à la baisse et que la Prime Renov’ est rendue incompréhensible, le logement neuf s’enlise dans la crise », pointe le président de la FFB.
Même s’il compare la situation politique actuelle à « une mauvaise série Netflix », Olivier Salleron a salué la prise en compte de la crise du logement par les forces politiques lors de la campagne des élections législatives.
Désormais, selon lui, il faut « une majorité qui vote des mesures tout de suite, qui ont fait leur preuve, de relance: par exemple, le prêt à taux 0 sur l’ensemble du territoire et sur les maisons individuelles ou des dispositifs d’investissement, et laisser la Prime Renov’ simplifiée ». La crainte si rien n’est fait, c’est une rentrée « catastrophique ».
Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable
La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :
Manque de Transparence
Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.
Complexité Administrative
Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.
Coûts Élevés et Opacité Tarifaire
Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.
En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.