Ivan Tartière succède à Christian Dosmas à la tête de la Fnaim Auvergne. L’occasion de faire un point sur les défis en cours et à venir pour un secteur pas vraiment épargné ces derniers temps.
Après des mois difficiles, le secteur de l’immobilier a retrouvé son souffle. Et pour incarner ce regain d’énergie, Ivan Tartière, le nouveau président de la Fnaim, cultive la « positive attitude », sans pour autant perdre en lucidité.
Vous venez d’être élu à la tête de la Fnaim, il semble que le secteur ait bien besoin d’un syndicat fort pour défendre ses intérêts ?
C’est sûr ! Toutes les mesures gouvernementales de ces derniers temps démontrent que l’immobilier est mal connu et mal vu alors que c’est le premier poste de dépense des Français. Il n’y a qu’à regarder le turn-over des ministres qui ignorent ce milieu. Les mesures sont trop souvent punitives au lieu d’être incitatives.
Parmi les mesures punitives, on pense à l’augmentation des frais de notaire ?
La hausse des frais de notaire envoie un mauvais signal à un moment compliqué pour les acquéreurs. Cela ne réglera pas le financement des collectivités locales. Au lieu d’encourager les ventes qui peuvent générer des recettes fiscales par leur volume, l’État sanctionne en taxant davantage.
La mise en application de la loi climat résilience qui frappe d’indécence les logements F et G au 1er janvier 2025 pose également problème ?
En soit, la rénovation énergétique va dans le bon sens. C’est la rigidité du calendrier qui pose problème. Les gens n’ont pas les moyens. Au 1er janvier, les logements qui ne seront classés G dans le Puy-de-Dôme, soit 7 %, ne pourront pas être remis à la location. En 2028, ce sera le tour des appartements classés F, soit 8 % du parc dans le département. On va donc retirer 15 % des biens dans un marché hypertendu. De plus, il faut des entreprises RGE (« Reconnu garant de l’environnement », NDLR) pour bénéficier d’aide, et il y en a peu. Encore une fois, on sanctionne les propriétaires et, au final, les locataires au lieu d’inciter. Vous pensez que les 14 % de propriétaires d’appartement en G qui ont plus de 80 ans vont obtenir des prêts bancaires pour rénover ?
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Dans ce climat réglementaire peu favorable, il y a tout de même de bonnes nouvelles.
Oui, depuis cet été, le marché a repris. On a des visites qualitatives et comme les prix n’ont pas flambé chez nous comme ailleurs, l’atterrissage se fait en douceur. La demande est là. Tout le monde veut acheter et se loger. Encore faut-il pouvoir le faire !
« La machine est relancée » : le marché de l’immobilier retrouve des couleurs à Clermont-Ferrand
Justement, la baisse des taux d’intérêt qui s’est amorcée est une chance ?
Oui, la baisse des taux a réveillé la demande. Et malgré les travaux, les bouchons, l’impact sur les commerces, il reste de la demande sur le centre-ville de Clermont. L’augmentation des logements à rénover permet à des gens d’acheter moins cher dans l’ancien. La tension du Diagnostic de performance énergétique (DPE) crée des opportunités malgré tout.
Carole Eon
Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable
La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :
Manque de Transparence
Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.
Complexité Administrative
Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.
Coûts Élevés et Opacité Tarifaire
Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.
En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.