Acheter une maison, se marier, divorcer, régler des problèmes de succession à la suite du décès d’un parent, rédiger un testament ou les statuts d’une société nécessite un contrat, établi par l’un des 15.000 notaires en exercice en France.

Si la première mission du notaire est d’être le garant du contenu de ces actes, il conseille aussi ses clients sur les meilleurs contrats en fonction de leur situation. Le notaire accompagne les personnes qui le sollicitent pour mettre en vente un bien immobilier, mettre en place une donation à leurs enfants, etc.

• Déterminer les délais de procédures d’exécution.

• Rédiger des actes et procédures juridiques.

• Accomplir des démarches auprès d’organismes publics ou privés pour le compte de clients.

• Vérifier l’authenticité de documents, de titres de propriété ou l’exactitude d’un inventaire.

• Authentifier des actes officiels (vente d’un bien immobilier, succession, donation, enregistrement de testaments, etc.).

• Conseiller un client sur des questions d’ordre juridique.

• Conserver et archiver les actes notariés dont il a la charge sur une durée de 75 ans (et 100 ans pour ceux concernant des personnes mineures), etc.

 Source : « Code ROME K1902 – Collaboration juridique ».

C’est lors des moments importants – parfois douloureux – de la vie que les gens croisent son chemin. Des soft skills comme l’écoute et l’empathie sont donc indispensables. Son sens de l’équité pour que chaque partie prenante d’un contrat y trouve son avantage fait aussi partie de ses qualités, comme sa faculté d’adaptation à tous types de clients (particulier, entrepreneur, artisan, etc.).

Quel que soit l’acte à authentifier ou le conseil en matière de fiscalité, de placements ou d’immobilier, le notaire doit être discret : il est tenu au secret professionnel. Lecteur assidu de l’actualité juridique, il suit de près l’évolution des textes de lois. Pour cela, il lui faut un bon esprit d’analyse et une bonne mémoire pour appliquer les procédures officielles comme indiquées dans les textes de loi.

Les notaires exercent dans des études notariales. Le lieu d’implantation de ces offices est défini par la chancellerie pour permettre à tout citoyen d’avoir recours à un notaire, à proximité de chez lui dans toute la France. Si l’activité du notaire est exercée en libéral, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une délégation de l’autorité de l’État.

Il existe trois statuts pour exercer ce métier du droit : le statut libéral (qui suppose d’avoir acheté son « étude »), le statut d’associé dans un cabinet avec d’autres notaires (plus de la moitié d’entre eux) et le statut de salarié dans un cabinet de notaires (en augmentation constante).

En tant que stagiaire ou au début de sa carrière d’assistant notaire, son salaire correspond à une catégorie précise de la Convention collective nationale des notaires et de leur personnel et atteint l’équivalent du Smic.

Devenu cadre (au bout d’une dizaine d’années), sa rémunération grimpe à environ 5 300 €, mais varie beaucoup en fonction de l’office, de la région ou de sa spécialisation.

Près de 43% des notaires sont des femmes.

Source :  Conseil supérieur du notariat, ministère de la Justice (dacs-peps/pejc)

BAC + 5

Après votre bac, vous devez vous inscrire sur Parcoursup pour suivre des études de droit. Pour devenir notaire, deux voies sont envisageables après un master 1 en droit : la voie universitaire et la voie professionnelle. La voie universitaire consiste à obtenir un master 2 en droit notarial (proposé dans une trentaine d’universités) suivi de 24 mois de stage rémunéré et de cours. À la clé ? Le DSN, diplôme supérieur de notariat.

BAC + 5

La voie professionnelle passe par l’Institut national des formations notariales (INFN). Titulaire d’un master 2 en droit (toutes spécialités), vous êtes sélectionné sur dossier et entretien. Pour obtenir le diplôme de notaire, vous devrez valider ses six modules d’enseignement et son stage de 30 mois en office.