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Selon les chiffres fournis par l’étude annuelle de la Chambre des notaires de l’Hérault, établie sur la période de juillet 2023 à juin 2024, les baisses du volume des transactions immobilières et celle des prix se poursuivent dans tout le département, y compris sur Montpellier. Ainsi, selon les notaires, le volume des transactions immobilières tous bien confondus a chuté spectaculairement en une année de 29 %, contre 22 % au national.
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De -51% (le neuf) à -40% (les terrains)
La palme du plus gros gadin revient au marché des appartements neufs qui enregistre une baisse de 51 % des transactions, « une nouvelle baisse qui fait suite à celle de 21 % relevée l’année d’avant », rappellent les notaires. Le marché des maisons anciennes est moins impacté, avec une baisse des transactions de 26 % (contre 11,3 % l’année dernière), le marché qui s’en sort le moins mal demeurant celui des appartements anciens qui accuse quand même une baisse de 24 % (contre 9 % l’an dernier). Enfin, mention spéciale pour les terrains : les notaires confirment là encore une belle chute évaluée à 40 %, à comparer au 25,6 % déjà révélé sur le précédent exercice.
« L’étude des notaires laisse bien apparaitre une baisse des prix, provoquée en partie par la baisse de la demande, mais elle est infime »
Président de la Chambre des notaires de l’Hérault, le montpelliérain Laurent Vialla confirme la baisse globale des transactions immobilières, un phénomène qui épouse la tendance nationale : « Dans l’Hérault, nous sommes passés de 32 640 ventes l’an passé à 23 200 sur l’année écoulée… C’est une nouvelle et importante baisse qui se confirme que la conjoncture actuelle n’est pas bonne pour celles et ceux qui veulent se lancer dans des projets ». Une conjoncture rendue difficile par la conjugaison de plusieurs éléments, au rang desquels l’inflation, la hausse du coût des matériaux qui impacte la construction, l’augmentation des taux d’intérêt, mais aussi le contexte politique national dont l’instabilité contraindrait les Français à une attente prudente…
Une petite baisse des prix du m2
Des citoyens qui, de toute façon, ne sont de moins en moins en mesure de financer des projets : dans l’Hérault, malgré une baisse des prix du m2, les tarifs restent très élevés, voire rédhibitoires, notamment à Montpellier. L’étude des notaires laisse bien apparaitre une baisse des prix, provoquée en partie par la baisse de la demande, mais elle est infime. Soit -0,8 % sur les appartements neufs pour un prix moyen de 4 680 €/m² ; et -0,7% sur les appartements anciens pour un prix moyen de de 3 360 €/m². La baisse impacte aussi le prix des maisons avec -2,4 % sur l’année pour un prix de vente médian de 260 000 €.
Dans ce contexte de baisse globale des ventes et d’amorçage d’une petite chute des prix, le marché du foncier fait presque figure d’intrus avec une hausse annuelle de 6,8 % par biens pour un prix de vente médian de 119 500 €. Les notaires soulignent « une baisse relative », mais confirme que l’évènement est à marquer d’une pierre blanche : « cela n’était pas arrivé dans l’Hérault depuis des années », précise Laurent Vialla.
Montpellier à 3310€ le m2
Dans le détail, les chiffres des notaires héraultais confirment les disparités en termes de prix du m2 entre les territoires, et entre les quartiers dans les villes.
-A Montpellier, le prix médian du m2 est évalué à 3310 € (soit -1,7% en un an) et il faut débourser 4260 €/m2 pour un logement à Port Marianne contre 2270 €/m2 à la Martelle, et 940 €/m2 à la Mosson.
-A Béziers, le prix médian du m2 est évalué à 1480 € (soit +1,7% en un an) et il faut débourser 18800 €/m2 pour un appartement dans le secteur Béziers contre 1300 €/m2 pour le sud-ouest
A Agde, le prix médian du m2 est évalué à 3530 € (soit +1,3% en un an) et il faut débourser 3950 €/m2 pour un logement au Grau d’Agde contre 2390 €/m2 en ville.
Hérault : prix du m2 médian par communes
Dans l’Hérault, les plus grands volumes de ventes concernent les appartements, anciens et neufs, de 2 et 3 pièces. Dans l’ancien, les T2 et T3 représentent 61 % des ventes contre 80 % dans le neuf.
-La Grande Motte : 5360 €/m2 (+2,9%) ;
-Palavas-les-Flots : 5270 €/m2 (+1,1%) ;
-Mauguio : 4530 €/m2 (+4,1%) ;
-Balaruc-les-Bains : 3980 €/m2 (-3,5%) ;
-Castelnau-le-Lez : 3690 €/m2 (-0,6%) ;
-Agde : 3530 €/m2 (+1,3%) ;
-Montpellier : 3310 €/m2 (-1,7%) ;
-Sète : 3240 €/m2 (+0,8%) ;
-Béziers : 1480 €/m2 +4,7%).
« L’Hérault reste toujours attractif puisque près de 35% des acquéreurs proviennent de départements extérieurs »
A Montpellier, premier marché immobilier de l’Hérault, la baisse des prix globale dans l’ancien n’a pas échappé aux notaires. Ainsi, ils parviennent à établir une « carte » très précise du marché immobilier local. Laquelle révèle que le prix du m2 baisse de façon spectaculaire sur certains secteurs avec, dans l’ordre décroissant, -16,9% pour la Martelle, -11,6% pour la Chamberte, -9,9 % pour l’Aiguelongue , -7,6 % pour Alco. Le centre historique accuse un petit -7,3 %, La Pompignane -6,7 %) et les Arceaux (-5,4 %). « Toutefois, des quartiers connaissent la dynamique inverse », notent les notaires, évoquant l’embellie des quartiers Près d’Arènes et les Aubes avec respectivement une hausse médiane du m2 à +7,8 % et +5,2 %, le quartier Millénaire-Grammont pointant juste derrière à +4,1 %.
A Montpellier, le neuf très cher à l’Aiguelongue
La mécanique est différente pour le neuf, et parfois la dynamique constatée sur les prix de l’ancien s’inverse. Ainsi, à l’Aiguelongue, le prix au m² médian flambe pour atteindre 6 240 €/m², soit le prix le plus élevé à Montpellier. Le très couru quartier des Beaux-Arts n’est pas loin, à 6 090 €/m², devant Près d’Arènes à 5 730 €/m² et Port-Marianne à 5 440 €/m²).
Les maisons, toujours un gros investissement
Du côté des maisons, dont celles de 4 et 5 pièces représentent 60% du marché, pas de surprise : avec un prix de vente médian à 385 000 €, Montpellier est la ville la plus chère du département, et de loi, puisqu’ailleurs, le prix médian est de 260 000 €, dont 170 000 € dans les Haut-Cantons, 219 000 € dans le Biterrois, 332 000 € en pays Sétois, et 245 000 € sur le littoral… la commune la plus chère demeure Castelnau-le-Lez, avec un prix de vente médian à 519 000 € et la moins chère est Béziers à 194 000 €.
Les terrains encore très recherchés
Enfin, dernier point, celui des terrains à bâtir : le prix médian de vente dans l’Hérault s’affiche à 119 500 €, avec 6% d’acheteurs franciliens particulièrement présent à Sète (10% des ventes) et Montpellier (8%). Mais là encore, les disparités territoriales sont énormes. Il faut débourser :
-Sur le grand Montpellier : 176 000 € pour une superficie médiane de 360 m2 ;
-En Pays Sétois : 163 000 € pour une superficie médiane de 300 m2;
-A Béziers : 119 000 € pour une superficie médiane de 400 m2;
-Sur le littoral : 117 500 € pour une superficie médiane de 330 m2;
-Dans les Hauts-Cantons : 116 000 € pour une superficie médiane de 590 m2;
-Dans le pays Biterrois : 92 000 € pour une superficie médiane de 390 m2.
Laurent Villa : « L’Hérault reste attractif »
« Cette année, les chiffres que nous vous présentons parlent d’eux-mêmes et reflètent très largement la conjoncture actuelle et la situation très difficile dans laquelle se trouvent les acteurs de l’immobilier… Notre département, bien que très attractif, n’échappe pas à cette conjoncture défavorable », conclut Laurent Vialla qui rappelle que malgré la baisse constatée, les prix restent très largement supérieurs aux prix d’avant Covid : « Pour finir sur une note plus optimiste, il est toujours agréable de constater que notre département reste toujours attractif puisque près de 35% des acquéreurs proviennent de départements extérieurs ».
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Attention aux Agissements des Notaires : Mise en Garde pour les Consommateurs
Opacité Tarifaire :
Lorsque vous recherchez des informations sur les notaires, soyez conscient de l’opacité tarifaire qui peut entourer leurs services. Les frais facturés par les notaires peuvent varier considérablement d’un professionnel à l’autre, et il est important de demander des devis détaillés avant de vous engager. Méfiez-vous des honoraires excessifs ou des frais cachés qui pourraient alourdir votre facture finale.
Manque de Transparence :
Certains notaires peuvent manquer de transparence dans leurs pratiques, ce qui peut entraîner des malentendus ou des désaccords avec les clients. Assurez-vous de poser toutes les questions nécessaires et de clarifier tous les aspects de votre transaction avant de signer un contrat. Les notaires doivent être des conseillers de confiance, mais il est important de vérifier leurs antécédents et leur réputation.
Vérification des Coordonnées :
Avant de choisir un notaire, assurez-vous de vérifier attentivement leurs coordonnées, y compris leur adresse et leurs informations de contact. Méfiez-vous des sites Web ou des annuaires qui pourraient fournir des informations incorrectes ou obsolètes. Il est préférable de contacter directement le notaire pour confirmer leurs détails et éviter les escroqueries potentielles.
Utilisation d’Annuaires Fiables :
Lors de votre recherche de notaires, privilégiez les annuaires en ligne fiables et bien établis. Évitez les sites Web douteux ou non vérifiés qui pourraient promouvoir des notaires peu scrupuleux ou des pratiques frauduleuses. Faites des recherches approfondies et consultez des sources réputées pour trouver un professionnel qualifié et digne de confiance.
En conclusion, restez vigilant et informé lors de votre recherche de services notariaux. Les consommateurs doivent se méfier de l’opacité tarifaire, du manque de transparence, et vérifier soigneusement les coordonnées des notaires avant de s’engager. En suivant ces conseils de mise en garde, vous pouvez protéger vos intérêts et éviter les problèmes potentiels lors de vos transactions immobilières ou juridiques.