Frappé par une crise d’une rare intensité, l’immobilier poursuit sa convalescence à base de taux d’intérêts allégés et de prix stabilisés.
Cependant, cette thérapie ne suffit pas à lui redonner assez d’élan pour retrouver une forme olympique. Le volume des transactions traduit encore un manque de réactions fort de la part des acquéreurs.
Tels sont les constats dressés par le portail d’annonces immobilières Immonot.com, qui publie tous les deux mois la tendance du marché immobilier en interrogeant des offices notariaux répartis sur le territoire national.
Une activité qui reste fragile
Après les problèmes de politique intérieure, ce sont ceux des relations internationales qui viennent plomber l’évolution du marché immobilier.
« En effet, l’élection de Donald Trump aux États-Unis n’augure rien de très positif pour les taux d’intérêts, et donc pour le marché immobilier », estime Immonot.
Pour la fin de l’année, si la part des offices notariaux optimistes sur la reprise de l’activité immobilière augmente très légèrement de 11 à 12 %, celle des pessimistes, qui envisagent une baisse, plonge de 15 à 28 %.
L’activité resterait stable pour 60 % des notaires. Avec la baisse potentielle des taux de crédit attendue vers la fin de l’année, les transactions pourraient reprendre.
« Toutefois, nombre de refus de prêts sont liés aux diagnostics de performance énergétique (DPE) demandés désormais par les banquiers, ainsi que les audits énergétiques », souligne Florence Barbou, négociatrice au sein d’un office notarial.
Pas de remontée des prix attendue
L’inflation baisse, et les taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) suivent le mouvement, puisqu’ils ont encore baissé en octobre de – 0,25 point.
« Cela devrait permettre d’avoir des taux de crédit pour le logement autour de 3 %, contre 4,7 % il y a un an », envisage Immonot.
Mais cela ne suffit pas pour le moment à convaincre les offices notariaux d’une remontée des prix immobiliers dans les deux mois.
Ils ne sont en effet que 2 % à imaginer une hausse des prix, tandis qu’ils sont 50 % à envisager une baisse et 48 % à plancher pour la stabilité.
L’achat peu conseillé par les notaires dans les deux mois
S’ils sont 79 % (contre 89 % en septembre) à privilégier la vente en premier, certains notaires préfèrent rester dans une position attentiste, conseillant à 12 % d’attendre avant d’acheter un logement dans les deux mois.
Ils ne sont que 9 % à recommander l’achat d’un logement. « La meilleure solution demeure celle de coupler la revente d’un bien ancien avec l’achat d’un nouveau. C’est ainsi que l’on évite toute spéculation sur le futur », affirme Immonot.
Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable
La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :
Manque de Transparence
Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.
Complexité Administrative
Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.
Coûts Élevés et Opacité Tarifaire
Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.
En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.