Immobilier : le marché tourne au ralenti, mais Paris entrevoit le bout du tunnel

Le quartier de Belleville, à Paris, le 15 juillet 2024. Le quartier de Belleville, à Paris, le 15 juillet 2024.

La crise de l’immobilier, qui affecte la France depuis la mi-2022, toucherait-elle à sa fin à Paris ? Dans ses trois agences immobilières Laforêt des 10e et 19e arrondissements de Paris, Frédéric Fleury témoigne d’un regain d’activité estivale inédit. « Je n’ai jamais eu autant de ventes : une douzaine depuis début juillet, alors que le mois d’août n’est pas terminé et que des transactions vont se finaliser d’ici à la rentrée. En général, on est plutôt sur six ou sept ventes sur les deux mois d’été », dit-il.

Le marché immobilier, au ralenti depuis la hausse drastique des taux d’intérêt survenue il y a près de deux ans, pour juguler l’inflation dans la foulée de la guerre menée par la Russie en Ukraine, reste déprimé à l’échelle nationale. Selon la note de conjoncture publiée le 26 juillet par les notaires de France, le volume des ventes de logements anciens est tombé à 793 000 transactions sur un an à fin mai 2024, alors qu’il culminait à plus de 1,2 million de transactions fin septembre 2021. Pire, « au rythme de baisse actuel, le volume de transactions pourrait passer sous la barre des 750 000 à la sortie de l’été », prévient le Conseil supérieur du notariat. Ce qui représenterait alors une baisse de près de 40 % par rapport au pic d’activité des folles années de l’immobilier, portées par des crédits immobiliers à des taux historiquement bas.

La capitale, pourtant, se démarque : son marché immobilier souffre moins que le reste du territoire. Selon les chiffres des notaires du Grand Paris publiés le 25 juillet, les ventes à Paris ne reculaient plus que de 13 % sur la période mars-mai 2024 par rapport à mars-mai 2023, alors que la baisse a dépassé les 20 % à l’échelle nationale.

Chez Century 21, principal réseau d’agences en nombre de transactions, les volumes de ventes sont repartis à la hausse à Paris, de 0,2 %, de janvier à juillet par rapport à la même période de 2023. « Sur l’ensemble des agences parisiennes Laforêt, nous sommes à + 10,5 % de compromis signés depuis le début de l’année, par rapport aux sept premiers mois de 2023, année difficile qui a vu des agences immobilières de plusieurs enseignes fermer, constate Frédéric Fleury. On commence à voir la lumière au bout du tunnel et, peut-être, la fin de la crise s’il ne se produit pas une catastrophe sur le front politique ou à l’international. »

Baisse des taux

Si bien que les prix parisiens, en recul depuis le point haut enregistré en novembre 2020 (10 860 euros/m2), ont globalement arrêté de baisser. Si l’agent immobilier Laforêt constate dans ses agences une « stagnation », les projections des notaires prévoient même une très légère reprise, avec un prix au mètre carré attendu à 9 460 euros sur la période juillet-septembre, contre 9 430 euros pour mars-mai.

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Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable

La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :

Manque de Transparence

Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.

Complexité Administrative

Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.

Coûts Élevés et Opacité Tarifaire

Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.

En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.