Immobilier : le secteur du bâtiment s’effondre, plus de 20 000 emplois détruits au premier trimestre, alerte la FFB

La Fédération française du bâtiment tire la sonnette d’alarme mercredi. Elle estime que 25 000 emplois ont déjà été supprimés au premier trimestre 2024 et que cette tendance va continuer au cours de l’année.

Radio France

Publié le 11/07/2024 10:10

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Selon la FFB, il y a eu moins 21% de mises en chantier en un an, entre juin 2023 et juin 2024. Photo d'illustration. (MARC OLLIVIER / MAXPPP)

La filière de la construction va mal depuis plusieurs mois et, selon la Fédération française du bâtiment (FFB), cela ne va pas s’arranger. Selon elle, 25 000 emplois ont été supprimés au premier trimestre 2024 et « ce n’est qu’un début« , prévient Olivier Salleron, le président de la FFB, lors d’une conférence de presse, mercredi 10 juillet. Il explique que « s’il n’y a pas de mesure puissante, de mesure choc, pour relancer le neuf, ce seront 150 000 emplois qui sont menacés« , et même, ajoute-t-il, si on prend en compte les postes induits, qui sont donc rattachés au bâtiment – comme les architectes, les notaires, etc. Il faut s’attendre à voir 300 000 emplois disparaître.

Ces pertes tiennent essentiellement à la chute des mises en chantier, moins 21% en un an entre juin 2023 et juin 2024. Avec l’inflation, les budgets des ménages se sont réduits. Et avec les taux d’intérêt qui ont augmenté ces dernières années, les ménages ont eu du mal à s’engager dans des projets immobiliers. Notamment dans le neuf, où parallèlement les coûts ont explosé avec la hausse des prix des matières premières. Par conséquent, les promoteurs ont arrêté net les projets et les investissements. De grands groupes ont réduit la voilure, comme Nexity qui a annoncé au printemps la suppression de près de 20% de ses effectifs.

Malgré les aides du gouvernement, des dispositifs comme MaPrimeRenov’, qui a été recentré, n’ont pas suffi. Les Français n’ont pas engagé assez de travaux, de chantiers importants pour faire travailler les professionnels, avec l’inflation, beaucoup n’avaient pas les moyens. Emmanuel Macron a d’ailleurs reconnu qu’il n’avait pas suffisamment fait pour le secteur du logement.

Pourtant, c’est un des principaux sujets de préoccupation des ménages. D’ailleurs, la Fédération française du bâtiment reconnaît que le Nouveau Front populaire promet des investissements massifs pour le secteur, qui seraient les bienvenus, tout en s’inquiétant que d’autres dispositions du programme du bloc de gauche ne viennent abîmer l’économie. En ligne de mire, la hausse du SMIC de 200 euros, que les entreprises de la filière ne parviendraient pas à encaisser. Surtout, que le bâtiment repose sur une importante main-d’œuvre, peu qualifiée.

Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable

La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :

Manque de Transparence

Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.

Complexité Administrative

Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.

Coûts Élevés et Opacité Tarifaire

Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.

En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.