Immobilier : les prix des maisons par commune dans la région de Saint-Nazaire, Guérande et La Baule

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En cette rentrée 2024, le marché de l’immobilier bascule. Mi-septembre, les notaires de la Bretagne historique ont constaté une baisse de prix et de volumes. « Dans cette région nous assistons, au deuxième trimestre comme au premier, à un ralentissement marqué, avec une baisse significative des transactions (-20 %) et des prix, particulièrement pour les maisons anciennes (-6,4 % en Loire-Atlantique et -3,6 % en Ille-et-Vilaine) », décrit Maître Anne Fercoq-Le Guen, présidente de la Chambre interdépartementale des notaires de la Cour d’appel de Rennes.

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D’un marché vendeur à un marché acquéreur

« Nous sommes passés d’un marché vendeur, où tout partait au prix, à un marché acquéreur », résume Marie Denis-Noujaim, notaire à Vertou.

Une conjoncture résultant de la baisse des taux d’intérêt (en moyenne en dessous des 3,5 %) mêlée à une forte offre sur le marché et une baisse de volume des transactions (-12 %).

« Avant, il y avait un bien pour 30 acquéreurs, maintenant il y a 30 biens pour 5 acquéreurs.

Une situation confirmée par Maxime Gouret, directeur des agences Orpi à Guérande et La Turballe : « La dernière fois qu’on a eu autant de mandats en vente, c’était en 2010. Pourtant, nous avons moitié moins de compromis et de vente. C’est clair que l’euphorie Covid et des taux bas sont définitivement terminés. Cela se traduit par la fermeture de nombreuses agences immobilières ou la baisse par deux du chiffre d’affaires de beaucoup d’agences. »

Prix des maisons anciennes sur les communes de l'Echo de la Presqu'île en juin 2024
Source : Notaires bretons (©L’écho de la Presqu’île)

Pouvoir de négociations

Un contexte qui favorise la négociation qui peut être de l’ordre de 5 %.

 Les vendeurs consentent maintenant à des baisses de prix. C’est une tendance que nous voyons sur Nantes depuis un an, mais qui arrive sur le littoral.

Marie Denis-Noujaim

Alors qu’une diminution des prix médians* avait déjà été constatée à La Baule (-3,1 % entre fin avril 2023 et fin avril 2024), une autre baisse de 6,5 % est constatée pour ce deuxième trimestre avec un prix de vente médian de 617 000 €.

Un chiffre qui place tout de même la commune dans le Top 3 des villes les plus chères de Bretagne historique derrière Carnac (677 500 €) et La Trinité (674 800 €).

Source : Notaires bretons
Source : Notaires bretons (©L’écho de la presqu’île)

Toujours difficile pour les primo-accédants

Alors que sur La Baule, Pornichet et Le Pouliguen, les acquéreurs sont principalement des retraités « qui paient cash », Marie Denis-Noujaim voit également quelques familles CSP + arrivées de Paris et Nantes « même s’il y en a moins qu’avant le boom de 2022 ».

Pour la classe moyenne et les primo-accédants, il est toujours difficile d’acheter. « Beaucoup vont dans l’agglomération nazairienne, vers Montoir-de-Bretagne », détaille Marie Denis-Noujaim qui précise « qu’il faut au moins les frais de notaire en apport », pour qu’un dossier soit accepté par la banque.

Augmentation des prix terrains à bâtir

Autre évolution sur le marché de l’immobilier : la hausse des terrains à bâtir : + 4,6 % à l’échelle départementale avec un prix médian de 81 600 €. Un prix de vente qui a connu une augmentation de 16,5 % à Saint-Nazaire (120 000 €) alors que les prix stagnent à La Baule (189 000 €), La Turballe (172 500 €), Guérande (135 000 €) et Pornichet (121 300 €). « La rareté augmente les prix », explique la professionnelle.

*Prix médians : 50 % des biens se sont vendus à un prix inférieur et 50 % des biens se sont vendus à un prix supérieur.

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Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable

La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :

Manque de Transparence

Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.

Complexité Administrative

Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.

Coûts Élevés et Opacité Tarifaire

Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.

En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.