Les notaires bretons ont dévoilé les derniers chiffres du marché de l’immobilier en Bretagne historique. Il y a moins de biens en vente depuis quelques mois. Les prix stagnent à l’échelle de la région. Mais ils augmentent encore dans certaines villes et notamment dans le Morbihan. Voici le classement des villes les plus chères si on désire acheter une maison ancienne.
Les villes les plus chères
La maison reste le cœur du marché en Bretagne. Les villes du Morbihan (en gras) monopolisent les premières places. Voici le classement des maisons par commune (prix médian et évolution sur 1 an) :
- Carnac : 723 800 €
- La Trinité-Sur-Mer : 632 200 € (+2,8%)
- La Baule-Escoublac : 625 000 € (-3,1%)
- Saint-Briac-Sur-Mer : 612 000 € (+10,3%)
- Baden : 580 000 € (+1,8%)
- Arradon : 570 000 € (+4,8%)
- Saint-Grégoire : 532 500 € (+11,9%)
- Pornichet : 523 600 € (+4,7%)
- Saint-Cast-Le-Guildo : 518 800 €
- Dinard : 515 200 € (-5,5%)
- Locmariaquer : 513 500 € (+8,9%)
- Arzon : 510 000 € (+13,3%)
- Quiberon : 499 200 € (+8,8%)
- Larmor-Plage : 497 500 € (+3,1%)
- Rennes : 490 000 € (-2,5%)
- Lancieux : 475 500 € (+2,9%)
- Vannes : 466 900 € (+6,1%)
- Le Pouliguen : 463 200 € (+8%)
- Bangor (Belle-île) : 462 000 €
- Saint-Pierre-Quiberon : 460 000 € (+11,4%)
- Le Croisic : 450 000 € (+12,5%)
- Cesson-Sévigné : 450 000 € (-14,4%)
- Saint-Malo : 449 000 € (+0,3%)
- Saint-Lunaire : 448 500 €
- Saint-Gildas-De-Rhuys : 441 400 € (-10,5%)
- Mesquer : 440 000 € (-2,4%)
- Le Bono : 439 000 € (+5,8%)
- Crach : 438 300 € (+4,9%)
- Saint-Coulomb : 433 500 € (+1,7%)
- Nantes : 430 000 € (-9%)
- Sautron : 429 200 € (-8,9%)
- Le Tour-Du-Parc : 426 500 €
- Pornic : 425 000 € (+6,2%)
- Saint-Jacut-de-La-Mer : 425 000 €
- Plouharnel : 411 800 €
- Le Minihic-Sur-Rance : 407 500 € (+19,9%)
- Sarzeau : 406 800 € (+6,1%)
- Locquirec : 399 100 € (+17,4%)
- Pacé : 396 300 € (-6,1%)
- Ploeren : 393 000 € (-3,1%)
- Guidel : 390 000 € (+8%)
- Cancale : 390 000 €
- Pléneuf-Val-André : 390 000 € (-6%)
- Thorigné-Fouillard : 389 500 € (-3,9%)
- Groix : 386 300 € (+8,8%)
- Séné : 385 000 € (-12,5%)
- Basse-Goulaine : 384 000 € (-9,5%)
- Sucé-Sur-Erdre : 382 400 € (-4,4%)
- Ploemeur : 380 000 € (+1,2%)
- Louannec : 375 900 € (+17,5%)
- Piriac-Sur-Mer : 375 600 € (+4,3%)
- Fouesnant : 375 000 € (+13,6%)
- Theix-Noyalo : 373 000 € (+9,7%)
- Chantepie : 372 500 € (+1,5%)
- Thouaré-Sur-Loire : 367 000 € (-3,4%)
- Plouhinec : 366 500 € (+1,8%)
- Guérande : 365 800 € (-7%)
- Orvault : 365 300 € (-9,4%)
- Betton : 365 000 € (-3,2%)
- Préfailles : 365 000 € (-8,8%)
- Névez : 365 000 €
- Batz-Sur-Mer : 360 900 € (+9,2%)
- Treillières : 360 300 € (-2,5%)
- Carantec : 360 000 € (+8,5%)
- Le Palais (Belle-île) : 360 000 € (-2,6%)
- La Chapelle-Sur-Erdre : 360 000 € (-6,5%)
- Surzur : 359 800 € (-6%)
- Étel : 359 400 € (-6,3%)
- La Turballe : 358 500 € (+9,2%)
- Saint-Avé : 355 900 € (-1,1%)
- Perros-Guirec : 355 000 € (+18,3%)
- Bruz : 355 000 € (-13%)
- Grandchamps-Des-Fontaines : 355 000 € (-5,3%)
- Carquefou : 355 000 € (-11,3%)
- Montgermont : 350 400 € (-14,3%)
- Saint-Brévin-Les-Pins : 350 000 € (-2%)
- Bénodet : 350 000 € (-11,5%)
- Sainte-Luce-Sur-Loire : 345 000 € (-2,8%)
- Saint-André-Des-Eaux : 343 500 € (-7,2%)
- Auray : 342 400 € (-4%)
- Belz : 341 500 € (-7,1%)
- Clohars-Fouesnant : 339 700 € (+15,2%)
- Plougoumelen : 337 500 € (+1%)
- La Forêt-Fouesnant : 337 000 € (-5,1%)
- Vertou : 331 000 € (-8,1%)
- Le Conquet : 330 000 € (-1,6%)
- Melesse : 330 000 € (-2%)
- Santec : 330 000 €
- Saint-Michel-Chef-Chef : 329 000 € (+2,8%)
- La Chapelle-Des-Fougeretz : 328 000 € (-3,9%)
- Les Sorinières : 327 500 € (-3%)
- Landéda : 327 500 €
- Pleumeur-Bodou : 327 000 € (-2,7%)
- Erquy : 327 000 € (-9%)
- Moëlan-Sur-Mer : 326 400 € (+7%)
- Ploubazlanec : 326 000 €
- Noyal-Châtillon-Sur-Seiche : 325 000 € (+6,6%)
- Plescop : 325 000 € (-17,7%)
- Brech : 324 100 € (-7,4%)
- Saint-Sébastien-Sur-Loire : 322 300 € (-9,9%)
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Quel département est le plus cher ?
Les prix médians* sont les suivants dans les cinq départements :
- 284 000 euros (- 3,7%) en Loire-Atlantique
- 242 000 euros (-1,5 %) en Ille-et-Vilaine
- 238 000 euros (+0.8 %) dans le Morbihan
- 210 000 euros (+2,4 %) dans le Finistère
- 180 000 euros (+3,4 %) dans les Côtes-d’Armor
Les Côtes-d’Armor connaissent la plus grande hausse en un an. Lors de ce premier trimestre 2024, c’est + 5,1% dans le bassin de Dinan, + 2,3% sur l’agglo de Saint-Brieuc, stables dans le secteur de Lamballe, en progression de + 3,8% sur la côte de granit rose et le Goëlo et + 3,3% sur le bassin de Lannion.
Clés de compréhension : Les données ont été arrêtées au 30 avril 2024. *Les notaires évoquent les prix médians et non les prix moyens (sauf pour les terrains à bâtir). Les prix correspondent aux prix net vendeur, à savoir hors droits, hors commission et hors frais.
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Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable
La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :
Manque de Transparence
Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.
Complexité Administrative
Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.
Coûts Élevés et Opacité Tarifaire
Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.
En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.