« La reprise dans l’immobilier ? Ce n’est pas pour tout de suite ! », assurent les notaires de la cour d’appel de Toulouse. En cette rentrée, ils viennent de livrer leur dernier bilan chiffré, réalisé à partir des ventes définitives enregistrées entre juin 2023 et juin 2024 en Haute-Garonne. Sans surprise, si la crise est moins violente que dans le neuf, la baisse des ventes s’accélère aussi fortement dans l’ancien : -26 % pour les appartements, -20 % pour les maisons. « À l’évidence, la baisse des taux de crédit immobilier, amorcée dès le printemps dernier, n’y change rien pour l’instant. L’inquiétude générale est encore trop grande, il faudrait des signaux politiques forts pour que les ventes repartent. Aujourd’hui, le marché est grippé », a résumé Frédéric Giral, délégué immobilier à la chambre des notaires.
L’autre indication forte de cet observatoire, c’est la dichotomie entre la chute des volumes de ventes, et des prix qui se maintiennent encore. Sur ces douze mois, ils ne se sont corrigés que de 2,4 % pour les appartements anciens en Haute-Garonne (2880 euros/m2). À Toulouse, ils sont même presque stables à 3250 euros/m2 et n’ont baissé que de 0,9 %. Pour les maisons anciennes, la baisse est à peine amorcée, et le prix médian est désormais établi à 270.000 euros sur l’ensemble du département, contre 285.000 euros l’année dernière. Toulouse aussi affiche cette baisse de 5 % avec un prix médian à 375.400 euros, quand Balma, toujours en hausse, reste la commune la plus chère de l’agglomération (482.600 euros). « Une différence qui s’explique surtout par des typologies variées et des maisons plus petites à Toulouse. Mais, en réalité, dans le marché actuel, aucune des communes de l’agglomération ne tire véritablement son épingle du jeu », estime le notaire. Un aspect est, en revanche, devenu un levier de négociation pour les acheteurs. « Lorsque les diagnostics de performances énergétiques des maisons sont dégradés en E ou F, alors que la référence reste la lettre D, les offres d’achat descendent jusqu’à 15 % en dessous du prix demandé. »
Saint-Cyprien, la fin d’une mode ?
Dans le détail des quartiers toulousains, les notaires ne notent pour l’heure aucun effet métro : ni à la Côte Pavée, ni aux Sept-Deniers, ni même à Bonnefoy. « Le changement s’est plutôt opéré dans le classement des quartiers de tête », pointe maître Henri Chesnelong, également délégué immobilier à la chambre des notaires. Malgré des baisses, Saint-Étienne, Les Carmes, Saint-Georges et Capitole sont les seuls à enregistrer encore des prix supérieurs à 5000 euros/m2. « À l’inverse, Saint-Aubin–Dupuy est descendu à 4950 euros/m2 et la surprise vient surtout de Saint-Cyprien, qui a subi une baisse de 15 % en un an (4370 euros/m2). C’était pourtant l’un des quartiers très à la mode ces dernières années. » Autre enseignement de ces chiffres, la fragilité du marché des terrains à bâtir, dont les ventes ont chuté de 41 % dans le département. En cause ? « La très forte hausse des coûts de travaux, +20 % en quatre ans, qui a grevé le budget des acheteurs », pointent les notaires.
Béatrice Girard
Sur la photo : Le quartier des Carmes reste l’un des plus chers de Toulouse. Crédit : Hélène Ressayres – ToulÉco.
Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable
La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :
Manque de Transparence
Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.
Complexité Administrative
Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.
Coûts Élevés et Opacité Tarifaire
Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.
En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.