D’un côté le marché de l’immobilier semble repartir, mais de l’autre les taux d’intérêt pourraient encore baisser dans le courant de l’année. C’est le moment d’acheter ou faut-il attendre encore un peu ?
« Très clairement, c’est maintenant qu’il faut acheter. Certes, les taux d’intérêt peuvent encore baisser dans le courant cette année, mais ce qui s’est passé à partir de juillet 2022 [la hausse des taux en compensation de l’inflation, NDLR] montre que nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle crise et de ses conséquences sur notre économie. Et surtout, les prix de l’immobilier, eux, ne peuvent pas baisser. Entre 2023 et 2024, le volume de transactions a globalement baissé de 17 % sur l’ensemble du territoire (*), tandis que la courbe des prix n’a, elle, chuté que de 4 % (*). Cela montre bien que même s’ils ont beaucoup de mal à trouver preneur pour leur maison ou leur appartement, les vendeurs refusent de baisser le prix de leur bien. Et on peut comprendre qu’ils ne souhaitent pas les brader ou qu’eux aussi ont besoin de trésorerie. C’est donc le moment d’acheter parce que si le marché continue sur sa pente ascendante, les prix ne vont faire qu’augmenter. »
Ça serait donc la bonne période pour les acquéreurs mais pas pour les vendeurs ?
« Effectivement, les ventes qui se concrétisent aujourd’hui sont des ventes »contraintes » pour cause de mutation, de séparation etc. Ce qui démontre bien que le marché de l’immobilier n’est pas encore revenu à la normale en France. »
« Pour résoudre la crise du logement, il faut absolument retrouver d’autres mesures d’incitation fiscale »
Quelles sont les solutions pour que ce marché revienne à la normale ?
« En dehors d’une activité et d’une croissance économique stables, il n’y en a pas vraiment. On espère juste avoir touché le fond. En l’espace de deux ans [entre le deuxième semestre 2022 et fin 2024], le nombre de transactions s’est effondré de -33 % (*) pour le secteur de l’ancien sur l’ensemble du pays. Même si l’année 2021 (**) a certes été une année exceptionnelle qu’on ne revivra sans doute jamais, cette énorme baisse a été dramatique pour notre activité. Souhaitons que cela s’arrête là. »
La loi Pinel (mesures d’incitation fiscale à l’investissement dans l’immobilier neuf) a définitivement pris fin le 1er janvier 2025. Un coup dur supplémentaire pour le logement ?
« La loi Pinel avait fait son temps. Mais pour résoudre la crise du logement et relancer le marché de la construction, il faut absolument retrouver d’autres mesures d’incitation fiscale. L’ensemble de la profession (notaires, agents immobiliers, promoteurs) défend depuis plusieurs années un statut de bailleur privé. Il devait voir le jour en 2024. Mais évidemment, cela n’a pas été le cas… Pourtant, tout le monde est d’accord pour dire que ce statut ne doit pas être seulement un dispositif de défiscalisation en faveur du bailleur ou de l’investisseur, mais un ensemble de droits et de devoirs. »
(*) Sources : Conseil supérieur du notariat – janvier 2025
(**) En 2021, le volume de transactions immobilières a atteint le nombre record de 1 200 000 contre 800 000 en 2024.
Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable
La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :
Manque de Transparence
Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.
Complexité Administrative
Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.
Coûts Élevés et Opacité Tarifaire
Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.
En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.