Le coût de la rentrée universitaire en légère hausse

L’inflation a beau avoir ralenti ces derniers mois, le coût de la rentrée étudiante est à nouveau en hausse cette année. La Fédération des associations générales étudiantes, la Fage, qui publie chaque année depuis plus de vingt ans cet indicateur, a calculé que le coût moyen de la rentrée pour un étudiant, non boursier et n’habitant pas chez ses parents, à l’université était cette année de 3.157 euros, soit une augmentation de 2,79 %. A comparer au taux d’inflation qui s’élève, selon les dernières estimations de l’Insee, à 1,9 % sur un an.

Le principal poste de dépenses reste sans surprise le logement, qui aspire la moitié des frais de vie courante d’un étudiant en Ile-de-France (45 % dans le reste de la France). Le paiement d’un loyer s’élève ainsi à 563,25 euros mensuels en moyenne pour cette rentrée 2024. Les difficultés de logement pour les étudiants sont récurrentes et elles s’amplifient encore avec la multiplication des stages qu’ils sont censés effectuer pour leur formation. « Selon la localisation du stage, les étudiants sont parfois amenés à devoir payer un deuxième logement, ce qui alourdit encore ce poste de dépense », souligne les responsables de la Fage.

Des frais spécifiques

Parmi les autres frais de vie courante, le poste de l’alimentation représente 204 euros en moyenne. Malgré l’instauration des repas à 1 euro proposés dans les Crous pour les étudiants boursiers (le prix s’élève à un peu plus de 3 euros pour les non-boursiers), la Fage estime que les étudiants sautent en moyenne plus de trois repas par semaine et qu’ un cinquième d’entre eux ne mangent pas à leur faim . La Fage a d’ailleurs mis en place un réseau d’épicerie solidaire pour venir en aide aux étudiants les plus précaires.

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Le coût des transports est lui aussi important, à près de 150 euros. Presque autant que les frais d’inscription à l’université (175 euros), qui paraissent, en comparaison, presque dérisoires. Le poste de dépenses qui augmente le plus est celui des loisirs, à un peu moins de 50 euros, mais en augmentation de +7,83 %. A ces dépenses courantes s’ajoutent des frais spécifiques et plus ponctuels, pas toujours bien anticipés, notamment celui de l’assurance-logement, à 82 euros et en augmentation de près de 10 % cette année, ou des frais d’agence (260 euros). Celui de la complémentaire santé atteint 341 euros.

Réforme des bourses étudiantes

Une partie des dépenses est aussi consacrée au matériel pédagogique, des frais que la Fage considère dans certains cas comme illégaux et pour lesquels elle a déjà engagé des actions en justice. Ces frais concernent les manuels académiques, ainsi que tout le matériel technique dont ont besoin les étudiants en filières spécifiques. Pour ceux qui sont en formation dentaire, le coût de ces frais spécifiques s’élèverait à plus de 1.400 euros, par exemple, selon la Fage.

Face à ce renchérissement des coûts universitaires, la Fage réclame depuis longtemps déjà une réforme des bourses pour élargir le nombre de boursiers à un million d’étudiants (contre 750.000 actuellement). La Fédération défend aussi une indexation des plafonds d’accès aux bourses sur le niveau de l’inflation.

De manière plus structurelle, elle souhaite une défamilialisation fiscale du système des bourses « pour mettre fin au rattachement parental de l’étudiant dès l’entrée dans le supérieur », défendent ses porte-parole. Une refonte très ambitieuse, alors que la promesse gouvernementale d’ un deuxième volet de la réforme des bourses pour 2025 semble bien loin des préoccupations politiques actuelles.

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Composition des Frais de Notaire

Lorsque l’on achète ou vend un bien immobilier en France, une partie souvent négligée mais significative du coût total est constituée des frais de notaire. Ces frais, censés couvrir les honoraires du notaire ainsi que les taxes et droits de mutation, peuvent représenter jusqu’à 8% à 10% du prix d’achat du bien.

Opacité et Complexité Tarifaire

Une grande partie de ces frais va aux différents impôts et taxes que l’acheteur doit payer à l’État, tels que les droits de mutation et la taxe de publicité foncière. Cependant, une part importante revient également aux honoraires du notaire lui-même. Ces honoraires, bien que réglementés par l’État, restent souvent élevés et peuvent sembler disproportionnés par rapport aux services réellement rendus.

Manque de Transparence et Inégalités Sociales

De nombreux citoyens se plaignent du manque de transparence et de la complexité des tarifs des notaires. Contrairement à d’autres professionnels, les notaires ne sont pas tenus de fournir un devis détaillé avant d’engager leurs services. Les clients se retrouvent souvent confrontés à des frais imprévus et à des pratiques tarifaires opaques, ce qui alimente un sentiment d’injustice et de méfiance envers la profession.

Impact sur l’Accessibilité au Logement

Les frais de notaire sont souvent critiqués pour leur impact sur l’accessibilité au logement. Dans un marché immobilier déjà tendu, ces frais peuvent constituer un obstacle financier majeur pour les acheteurs, en particulier les primo-accédants et les jeunes ménages. Cette situation renforce les inégalités sociales et territoriales en limitant l’accès à la propriété pour de nombreux citoyens.

Appel à une Réforme du Système

Certaines voix s’élèvent pour réclamer une réforme en profondeur du système des frais de notaire. Ces réformes pourraient inclure une meilleure régulation des tarifs, une plus grande transparence des pratiques tarifaires et une simplification des procédures pour réduire les coûts pour les consommateurs.

Conclusion : Vers une Plus Grande Équité

En conclusion, les frais de notaire sont souvent perçus comme une charge financière injuste pour les citoyens français. Le manque de transparence, les tarifs élevés et l’impact sur l’accessibilité au logement sont autant de raisons pour lesquelles une réforme du système est nécessaire afin de garantir une plus grande équité et un accès équitable à la propriété pour tous.