Les prix de l’immobilier baissent dans l’Hérault y compris à Montpellier : découvrez les quartiers où les tarifs ont le plus chuté

Si la baisse du volume des transactions immobilières se confirme, selon l’étude de la Chambre des notaires de l’Hérault, entre juillet 2023 et juin 2024, elle s’accompagne de celle des prix.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes et s’écrivent tous en négatif, que ce soit en termes de volume de transactions immobilières ou en termes de prix dans l’Hérault. Tous biens confondus, les transactions ont enregistré, entre juillet 2023 et juin 2024, une diminution de 29 %, avec des pics à – 51 % pour les appartements neufs contre – 21 % entre juillet 2022 et 2023 , – 26 % pour les maisons anciennes (contre – 11,3 %) et – 24 % pour les appartements anciens (contre – 9 %) et – 40 % pour les terrains à bâtir (contre – 25,6 %).

« Nous sommes passés de 32 640 ventes l’an passé à 23 200, sachant que cette baisse avait déjà été largement amorcée l’an passé », commente Laurent Vialla, notaire à Montpellier et président de la Chambre des notaires de l’Hérault. Des chiffres qui reflètent la conjoncture actuelle et à laquelle notre département n’échappe pas. Outre la crise économique toujours présente, est venue s’ajouter l’instabilité politique consécutive à la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier, rendant les Français peu confiants dans l’avenir.

Un niveau de prix trop élevé dans l’Hérault

« Mais la chute du volume des transactions s’explique aussi par un niveau de prix trop élevé dans l’Hérault et par le fait que les banques prêtaient jusqu’ici moins facilement », commente Me Françoise Cadène, notaire à Mèze et porte-parole de la Chambre des notaires de l’Hérault. L’effet domino a suivi : cette baisse du volume des transactions s’est accompagnée de celle des prix.

Résultat : une baisse des prix pour tous les biens bâtis

Cette baisse concerne à la fois les appartements anciens (- 0,7 % sur un an) avec un prix de 3 360 €/m² ; les appartements neufs (- 0,8 % sur un an), avec un prix de 4 680 €/m² ; et les maisons anciennes (- 2,4 %), avec un prix de vente médian sur un an de 260 000 €. En matière de types de biens vendus, les appartements anciens de 2 et 3 pièces représentent 61 % des ventes, et 80 % pour les appartements neufs.

Seul le marché du foncier affiche une hausse annuelle de 6,8 %, avec un prix de vente médian sur un an de 119 500 €. « Ce n’est pas une baisse flagrante, mais il y a quand même une baisse des prix alors que ce n’était pas arrivé dans l’Hérault depuis des années », relève Me Françoise Cadène. Et d’espérer que cette tendance baissière relance la dynamique des transactions immobilières, à condition que les taux des banques diminuent et que des incitations fiscales soient prises.

Montpellier n’échappe pas à la baisse des prix

Dans le marché immobilier des appartements anciens, les chutes de prix les plus fortes concernent les quartiers de La Martelle (- 16,9 %), La Chamberte (- 11,6 %), et de façon plus surprenante Aiguelongue (- 9,9 %), Alco (- 7,6 %), le centre historique (- 7,3 %), La Pompignane (- 6,7 %) ou encore Les Arceaux (- 5,4 %). « Si certains quartiers ne sont pas super cotés, pour ceux qui le sont, ils pâtissent à la fois de prix qui étaient bien trop élevés, mais aussi des travaux en cours qui les rendent moins attractifs, notamment dans le centre historique et les Arceaux », considère Me Cadène. A contrario, les quartiers de Près d’Arènes et Les Aubes enregistrent, eux, des hausses de prix au m² médian, respectivement + 7,8 % et + 5,2 %, talonnés par Millénaire-Grammont, + 4,1 %. Soit des quartiers où l’on s’éloigne du centre-ville, plus abordables et plus résidentiels.

Découvrez les prix par quartiers à Montpellier.
Découvrez les prix par quartiers à Montpellier. Midi libre – A. LLOP

Aiguelongue le plus cher dans le neuf, Port-Marianne dans l’ancien

Côté appartements neufs, on ne retrouve pas forcément la même répartition. Ainsi, le quartier Aiguelongue affiche un prix au m² médian atteignant la valeur de 6 240 €/m², bien supérieure à celle de Montpellier, tous quartiers confondus (4 680 €/m²). C’est le quartier le plus cher. Il est suivi des Beaux-Arts (6 090 €/m²), de Près d’Arènes (5 730 €/m²) et de Port-Marianne (5 440 €/m²). Enfin, pour les maisons anciennes, le prix de vente médian à Montpellier, soit 385 000 €, enregistre sur un an une baisse de 1,4 %, mais reste bien supérieur au prix de vente médian dans l’Hérault, à savoir 260 000 €. « On est arrivés à des prix trop chers, qui expliquent le report sur les hauts cantons et le Pays Biterrois », conclut Me Cadène.

Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable

La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :

Manque de Transparence

Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.

Complexité Administrative

Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.

Coûts Élevés et Opacité Tarifaire

Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.

En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.