Luc Villet est notaire à Meung-sur-Loire. Depuis vendredi 31 mai, il est le président de la Chambre interdépartementale des notaires du Val-de-Loire, qui regroupe 385 notaires sur trois départements.
C’est presque un retour aux sources pour Luc Villet. Ce Magdunois, notaire de profession depuis 2002, a été nommé président de la Chambre interdépartementale des notaires du Val-de-Loire, vendredi 31 mai, pour un mandat de deux ans. Ce n’est pas son premier mandat au sein d’une institution encadrant son métier. En effet, il avait aussi été président de la Chambre du Loiret de 2011 à 2013 ; et président du conseil régional des notaires de 2017 à 2019.
Mais distinctions mises à part, le notaire souhaite surtout mettre en avant l’aspect social de son quotidien. « Nous faisons un métier de proximité, nous sommes attentifs aux problèmes, aux questions. C’est bien plus simple que suivre des protocoles », déclare Luc Villet.
« Nous sommes présents dans tous les moments de la vie : lors de l’achat d’un bien immobilier, un mariage, une donation… Mais aussi dans les moments difficiles, comme une succession. »
Luc Villet (Président de la Chambre interdépartementale des notaires du Val-de-Loire)
« Bien sûr, il peut y avoir des tensions. Il faut alors maîtriser l’art du compromis, trouver des solutions qui conviennent aux uns et aux autres. »
Les rôles de la Chambre
La Chambre interdépartementale a différentes missions, notamment la formation, la communication avec le public. « Nous sommes présents sur les salons de l’habitat, nous intervenons dans la presse, des spots radio… » Et un notaire intervient régulièrement dans une capsule à la fin du JT de TV Tours.
Mais ces interventions se font toujours au nom de la Chambre interdépartementale. « La profession est très encadrée, il est notamment interdit de faire de la publicité pour son étude. »
L’institution a donc aussi pour mission de contrôler, chaque année, les 188 offices (soient 385 notaires) situés dans les trois départements du Val-de-Loire (Loiret, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire). Les éventuels manquements à la charte, mais aussi la comptabilité, les actes établis. « Nous avons aussi un rôle vis-à-vis d’un client qui viendrait se plaindre. Souvent, c’est un manque de communication, mais il arrive que nous devions faire de la médiation. »
« Ça va très vite »
Quand il regarde en arrière, Luc Villet admet que le temps passe vite : « Je me souviens encore de quand j’étais le plus jeune aux réunions. Vingt ans, ça va très vite. Quand on est investi, on ne les voit pas passer. » Il faut dire qu’entre son activité notariale, ses trois présidences, et les cours qu’il donne à l’université d’Orléans, il n’a pas vraiment le temps de souffler.
Luc Villet avait, lors de son mandat de président du conseil régional des notaires, fusionné ce dernier avec les trois chambres départementales. Il avait aussi officialisé un jumelage avec la ville de Florence, en Italie. « Cela nous a permis d’échanger, et de mettre en place un dispositif commun en matière de procuration. »
Les femmes notaires l’emportent désormais en Val de Loire !
Et pour les futurs projets ? « J’ai été élu vendredi (31 mai), c’est un peu tôt pour évoquer les projets. Mais disons que les mandats sont courts, donc ce qu’on met en place aboutit souvent durant le mandat d’un autre président. Finalement, en revenant à cette fonction, je vais pouvoir mettre en place mes idées de l’époque (la présidence de 2017-2019). »
Consultations gratuites. Uniquement sur rendez-vous, au 02.38.69.01.22.
• Le premier jeudi de chaque mois, de 9 heures à midi, à la maison de la justice et du droit à Orléans. 1 rue Henri-Poincaré à Orléans.
• Le troisième jeudi de chaque mois, de 9 heures à midi au relais d’accès au droit de Montargis, 84 rue du Général Leclerc.
• Le deuxième et le quatrième vendredi de chaque mois, de 14 à 17 heures, au relais d’accès au droit d’Orléans, 44 rue de la Bretonnerie.
Ces consultations ont un rôle de conseil, et ne peuvent pas déboucher sur un acte notarié.
Jeffrey Charpentier
Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable
La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :
Manque de Transparence
Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.
Complexité Administrative
Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.
Coûts Élevés et Opacité Tarifaire
Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.
En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.