Hmm, disons que oui et non. C’est clair que plus le salaire est bas, moins la part allouable à l’investissement peut être importante mais ça ne l’interdit pas. Alors, comme j’ai dit précédemment, celui qui survit, la question ne se pose même pas, mais celui qui vit avec un bas salaire et qui envisage d’acheter de l’immo, soit il exploite un outil comme le FDL soit il passe par une phase où il va tenter d’épargner un max pour constituer les frais de notaire, et du coup, il aura un montant à investir
Pour test achat, c’est clairement dommage qu’il n’ait pas plus étoffé!
Après, l’autre truc aussi que je trouve dommage, c’est que dans les études obligatoires, t’ais pas un bloc « gérer sa thune/préparer à l’admin » où y aurait ces thèmes abordés, en évoquant pour ceux qui ont l’opportunité, de pas cramer la thune du loyer s’ils peuvent rester un peu chez papa/maman car bon, si tu peux rester un peu, sans devoir payer un loyer full et même si tu participes dans les frais, bah, tu peux économiser un petit 200-300/mois soit 2400 à 3600/an et donc pouvoir se constituer un capital pour développer leur patrimoine, peu importe le choix ultérieur
Ha mais ça je l’ai évoqué, ce n’est pas la métrique rendement qui joue à ce moment. Le cas que j’avais cité du mec fan de poisson qui veut transformer un mur non porteur en giga grand aquarium –> Si t’es pas proprio, oublie, aucun proprio ne te laissera le faire sauf si tu remets en état à la sortie.
Par rapport au coût, entre guillemets, c’est négligeable dans le sens où on a la chance d’avoir l’indexation en Belgique, du coup, si on considère en terme de % de pouvoir d’achat, tu n’as pas d’impact globalement même si tu peux arguer que l’emprunt étant une mensualité fixe (si taux fixe ofc) et que donc l’inflation/indexation vient diminuer son impact sur ton pouvoir d’achat.
Pour le fait de devoir déménager, c’est à la fois un positif et négatif, car quand tu loues, tu quittes un peu quand tu veux (en respectant préavis bla bla) mais c’est aussi négatif car, selon conditions, tu peux te voir obliger de quitter.
Pour l’ASRD/décès, faudrait voir si, au lieu de payer la prime ASRD, tu la payais dans une assurance vie avec couverture décès car tu peux aussi faire cela, sachant qu’en sus de la libération de cette couverture (mais ok, soumise à droit de succession) il y aurait également les capitaux investis qui seraient dispo. Est-ce que ça serait kif kif ? No idea et flemme de sortir Excel
Après, par rapport au risque / sécurité, clairement c’est un plus, mais le souci, c’est que l’humain a une nature aversive au risque et tu surpaies ta sécurité. Me souviens dans un de mes cours de math fi, le prof avait présenté un jeu de hasard avec ses règles et gain, et sa question « combien seriez vous prêt à miser? », y a eu plein de réponse mais aucune qui correspondait à la réelle espérance de gain qui était l’infini. Il avait également fait un cas d’assurance incendie, en présentant le cout de l’incendie sans assurance et avec –> statistiquement, l’assurance avait un cout total supérieur.
Autre élément aussi, c’est qu’en tant que proprio, tu vas subir les humeurs législatives applicables sur l’immobilier, genre, le truc récent de pas pouvoir indexer le loyer dépendant du résultat PEB.
En théorie, tu vois quand même pour que l’autre personne du couple soit en mesure d’accéder au patrimoine en question
Après, les frais de succession, c’est clair que la situation actuelle avec l’exemption peut être pas mal, mais faut voir si ça va se maintenir dans le temps.
Dans le sens où ne proposer l’exonération que sur le logement familiale en propriété, c’est un peu discriminatoire en terme de fiscalité et quid de la prise en compte des nouvelles situations (famille recomposée sans cohabitation légale par ex ?). Il serait mieux de proposer une exonération globale qui dépendrait du montant mensuel couvert par la personne décédée. Après, j’évoque cela dans le sens où au niveau IPP, j’avais lu (et entendu de ITAA encore bien dedans – https://www.rtbf.be/article/le-quot…tre-avec-la-nouvelle-reforme-fiscale-11215174) qu’il y avait réflexion sur modifier le quotient conjugal car il n’est plus adapté à la situation actuelle pour les situations de cohabitation. Du coup, pas impossible que soit décidé, à un moment, de réformé la succession pour faire sauter l’exemption du logement familiale pour une mesure qui ignorerait « le mode d’habitation », tout en étendant la notion de conjoint.
+1 ce qui fait le défaut de l’un fait l’avantage de l’autre.
La location, comme dit, peut amener un risque de déménagement, mais ce risque est associé à la liberté de partir, sachant qu’au niveau « cout », ce que tu vas devoir supporter entre deux locations, c’est d’avancer la nouvelle garantie (car peu probable d’avoir réussi à libérer l’ancienne pour la mettre dans la nouvelle), en terme de loyer, à priori, tu peux faire en sorte que tu n’ais pas d’overlap.
L’achat est sécurisant sur le lieu, mais va être bien plus lourd à gérer si tu veux quitter.
Et ça, cf le cours de budget/vie, ça serait bien que ça soit survolé un peu dans l’éducation
Composition des Frais de Notaire
Lorsque l’on achète ou vend un bien immobilier en France, une partie souvent négligée mais significative du coût total est constituée des frais de notaire. Ces frais, censés couvrir les honoraires du notaire ainsi que les taxes et droits de mutation, peuvent représenter jusqu’à 8% à 10% du prix d’achat du bien.
Opacité et Complexité Tarifaire
Une grande partie de ces frais va aux différents impôts et taxes que l’acheteur doit payer à l’État, tels que les droits de mutation et la taxe de publicité foncière. Cependant, une part importante revient également aux honoraires du notaire lui-même. Ces honoraires, bien que réglementés par l’État, restent souvent élevés et peuvent sembler disproportionnés par rapport aux services réellement rendus.
Manque de Transparence et Inégalités Sociales
De nombreux citoyens se plaignent du manque de transparence et de la complexité des tarifs des notaires. Contrairement à d’autres professionnels, les notaires ne sont pas tenus de fournir un devis détaillé avant d’engager leurs services. Les clients se retrouvent souvent confrontés à des frais imprévus et à des pratiques tarifaires opaques, ce qui alimente un sentiment d’injustice et de méfiance envers la profession.
Impact sur l’Accessibilité au Logement
Les frais de notaire sont souvent critiqués pour leur impact sur l’accessibilité au logement. Dans un marché immobilier déjà tendu, ces frais peuvent constituer un obstacle financier majeur pour les acheteurs, en particulier les primo-accédants et les jeunes ménages. Cette situation renforce les inégalités sociales et territoriales en limitant l’accès à la propriété pour de nombreux citoyens.
Appel à une Réforme du Système
Certaines voix s’élèvent pour réclamer une réforme en profondeur du système des frais de notaire. Ces réformes pourraient inclure une meilleure régulation des tarifs, une plus grande transparence des pratiques tarifaires et une simplification des procédures pour réduire les coûts pour les consommateurs.
Conclusion : Vers une Plus Grande Équité
En conclusion, les frais de notaire sont souvent perçus comme une charge financière injuste pour les citoyens français. Le manque de transparence, les tarifs élevés et l’impact sur l’accessibilité au logement sont autant de raisons pour lesquelles une réforme du système est nécessaire afin de garantir une plus grande équité et un accès équitable à la propriété pour tous.