Mardi 05 novembre 2024 12:08 … |
En novembre, les barèmes des banques baissent encore mais dans des proportions moindres qu’en octobre. Sur 20 ans, les taux de crédit pourraient se stabiliser autour de 3,30 % tandis que 2025 reste encore très incertaine.
En attendant le verdict du budget sur le prêt à taux zéro accessible aux jeunes acheteurs partout en France, le secteur de l’immobilier va mieux fin 2024. La baisse du nombre de transactions est en recul, selon les Notaires de France dans leur note mensuelle, pour le deuxième mois consécutif. « Au rythme actuel et prenant en compte que la baisse ralentit, l’année devrait se terminer au-dessus des 700 000 transactions, ce qui reste un point bas jamais atteint depuis mai 2015 », précisent les experts. En août 2021, le nombre de ventes sur un an avait atteint 1,2 million de transactions. Un point culminant qui n’est pas prêt de revenir même si au mois d’octobre, les prix de l’immobilier ancien ont légèrement reculé de 0,1 %, selon le baromètre mensuel réalisé par Seloger et Meilleursagents.
Côté taux de crédit, comme au mois d’octobre, la baisse se poursuit. La plupart des barèmes reçus sont en baisse de 0,05 à 0,30 point. Les taux moyens en novembre sont de 3,20 % sur 15 ans, 3,40 % sur 20 ans et 3,60 % sur 25 ans, mais les taux les plus bas négociés restent stables à 3,1 % sur 15 ans, 3,2 % sur 20 ans et 3,3 % sur 25 ans, détaille le courtier Vousfinancer.
Des demandes de crédit en hausse depuis septembre
« Si les taux de crédit poursuivent leur mouvement de baisse, celui-ci tend à ralentir notamment dans les banques qui ont déjà beaucoup baissé leurs taux ces derniers mois. Ainsi on pourrait aller vers une stabilisation dans les prochaines semaines, aux alentours de 3,3 % sur 20 ans, avant une année 2025 sur laquelle on manque encore de visibilité, explique Julie Bachet, la directrice générale de Vousfinancer. Rien ne sert d’attendre de plus fortes baisses des taux, c’est le moment de passer à l’acte ». Selon Vousfinancer le nombre de demandes de crédits est en augmentation depuis septembre.
Chez le concurrent Cafpi, les taux pratiqués sur le marché actuellement se situent à 3,32 % sur 15 ans (13 centièmes de moins par rapport à septembre), 3,42 % sur 20 ans (-11 centièmes) et 3,55 % sur 25 ans (-12 centièmes), ramenant les conditions de taux à celles de juin 2023. Sur 20 ans, les taux passent donc sous la barre des 3,50 %. Les meilleurs profils obtiennent même ces conditions sur 25 ans. En effet, Cafpi a pu leur négocier en octobre jusqu’à 3,20 % sur 20 ans et 3,30 sur 25 ans.
Une pièce de plus à Nantes
Pour illustrer le gain de pouvoir d’achat immobilier des consommateurs, la baisse des taux a « permis aux emprunteurs d’acquérir en octobre 1 pièce supplémentaire (10,81 m²) à Nantes par rapport à octobre 2023. Ce sont également 8,43 m² supplémentaires obtenus à Toulouse, 7,49 m² à Strasbourg et plus de 6 m² à Lille, Marseille, Montpellier ou encore Reims », selon les calculs de Cafpi.
Mais qui en profite ? « De 2019 à 2023, la répartition des ventes de logements en France selon l’âge des vendeurs est restée quasiment stable : les seniors étaient à l’origine d’environ une vente sur deux sur le marché de l’ancien », précisent les Notaires de France. Depuis le début de l’année 2024, leur part a augmenté significativement, avec 56 % des ventes enregistrées au 2e trimestre 2024, soit une hausse de 4 points par rapport au 2e trimestre 2023.
Cette hausse s’est principalement effectuée au détriment des plus jeunes, âgés de 30 à 39 ans. Ainsi, l’âge moyen des vendeurs est passé de 59 ans et 10 mois à 61 ans entre le 2e trimestre 2023 et 2024.
Des prix partout en baisse
Les prix des logements anciens baissent pour le quatrième trimestre consécutif sur un an, à -5 % au 2e trimestre 2024. Les prix diminuent au même rythme pour les appartements et les maisons.
Selon les notaires, d’après les projections sur les avant-contrats, la baisse annuelle des prix des logements anciens en France métropolitaine devrait s’atténuer progressivement de manière significative avec -2,6 % à fin novembre 2024. En province, les prix des logements anciens reculent sur un an de -4,3 % au 2e trimestre 2024. La baisse des prix se maintient au même rythme pour les maisons (-4,4 % après -4,4 %) que pour les appartements (-3,8 % après -3,9 %).
En Île-de-France, les prix des logements anciens continuent de baisser fortement pour atteindre -7,2 % au 2e trimestre 2024. Ils baissent plus pour les maisons (-8 % après -8,3 %) que pour les appartements (-6,7 % après -7,9 %). Les prix des appartements continuent de baisser nettement sur un an à Paris (-6,7 %), en petite couronne (-7,4 %) et en grande couronne (-5,5 %). À Paris, le prix des appartements anciens devrait stagner à 9 430 €/m² en novembre.
Samuel AUFFRAY. Ouest-France
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Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable
La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :
Manque de Transparence
Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.
Complexité Administrative
Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.
Coûts Élevés et Opacité Tarifaire
Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.
En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.