Immobilier : les transactions ne repartent pas en Ile-de-France

Cette fois, nous y sommes. Le mot « crise » a bien été prononcé par les Notaires du Grand Paris, lors de leur conférence de presse trimestrielle ce mardi 28 mai, pour évoquer le marché immobilier. Elle est même « ancrée », selon la porte-parole de la chambre, Elodie Frémont. En Ile-de-France, les ventes de logements anciens ont chuté de 24 % si l’on compare le premier trimestre 2024 avec celui de 2023… et même de 40 % par rapport à celui de 2022.

Sur un an, le marché francilien ne cumule que 110.360 transactions, le plus mauvais bilan depuis 2009 ! La baisse des taux d’emprunt observée depuis le début de l’année et celle des prix n’ont pas suffi à relancer le marché. L’attentisme des acheteurs perdure. Les notaires ne s’attendent pas à une relance au printemps, période pourtant la plus dynamique habituellement. « Trimestre après trimestre, l’activité continue de reculer, mais à un rythme un peu moins marqué », poursuit Elodie Frémont.

Les maisons délaissées

Le segment des maisons, qui avait pourtant bénéficié d’un emballement post-Covid, est celui qui souffre le plus aujourd’hui. Au premier trimestre, les volumes de ventes reculent de 27 % en un an, contre 23 % pour les appartements. Le marché est particulièrement atone dans les Hauts-de-Seine (– 33 %) et en Seine-Saint-Denis (– 31 %). En toute logique, les prix reculent aussi davantage, de 8,4 % sur l’ensemble de la région. Un pavillon francilien coûtait en moyenne 331.300 € à la fin mars. Dans certaines villes, la chute des prix est vertigineuse : – 21,8 % à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), – 16 % à Antony (Hauts-de-Seine), – 14,7 % à Chelles (Seine-et-Marne) ou encore –14,4 % à Houilles (Yvelines).

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Paris en baisse partout

Les prix des appartements, eux, cèdent 7,9 % sur un an en Ile-de-France. A Paris, le prix moyen au mètre carré est repassé juste en dessous des 9.500 €. Il a baissé de 12,6 % par rapport au record de novembre 2020 (10.860 €), précisent les notaires. D’après les avant-contrats, les prix dans la capitale devraient peu évoluer d’ici à l’été et s’établir autour de 9.370 € le mètre carré. Ils sont évidemment très variables d’un arrondissement à l’autre, de 7.670 € pour le XIXe (le moins cher) à 13.550 € pour le très chic VIe.

Toutefois, onze arrondissements s’établissent désormais sous les 10.000 € symboliques et la tendance baissière est généralisée. Au premier trimestre, ils sont tous en recul, de – 1,9 % (VIIIe) à – 9,7 % (XIXe). Toujours d’après les promesses de ventes signées, les prix pourraient stagner de nouveau. Or « il est pourtant à souhaiter que les ajustements sur les prix se poursuivent parallèlement à la baisse des taux d’intérêt pour participer à l’amélioration de la capacité d’achat des ménages », jugent les notaires. Sans cela, le marché ne repartira pas rapidement.

S. M.

Notaires Immobilier : Critique d’une Opacité Préjudiciable

La quête d’un notaire dans le domaine de l’immobilier est souvent un parcours semé d’embûches pour les consommateurs. Au cœur de cette complexité réside une opacité préjudiciable qui entrave la transparence et la confiance dans ce secteur crucial. Voici un aperçu critique des principales problématiques associées aux notaires immobiliers :

Manque de Transparence

Les consommateurs se trouvent confrontés à un manque flagrant de transparence lorsqu’ils recherchent des services notariaux pour leurs transactions immobilières. Les tarifs pratiqués par les notaires restent souvent obscurs, sans véritable justification apparente pour les honoraires demandés. Cette opacité laisse les consommateurs dans l’incertitude quant aux coûts réels des services notariaux, sapant ainsi la confiance du public dans cette profession.

Complexité Administrative

Le processus d’achat ou de vente d’un bien immobilier implique une multitude de formalités administratives souvent complexes. Les consommateurs se retrouvent souvent dépassés par la paperasserie et les exigences légales, sans savoir où chercher de l’aide ou des explications claires. Les notaires, en tant qu’experts juridiques, pourraient jouer un rôle crucial dans la simplification de ces processus, mais leur manque de disponibilité et de clarté ajoute à la frustration des consommateurs.

Coûts Élevés et Opacité Tarifaire

Les frais de notaire représentent une part significative des coûts associés à une transaction immobilière. Cependant, les consommateurs ont souvent du mal à comprendre la composition de ces frais et à évaluer si les honoraires demandés sont justifiés. Cette opacité tarifaire permet aux notaires de maintenir des prix élevés sans réelle reddition de comptes, ce qui aggrave le fardeau financier des consommateurs et limite l’accès à la justice immobilière pour certains.

En conclusion, l’opacité qui entoure les services des notaires immobiliers représente un défi majeur pour les consommateurs cherchant à naviguer dans le marché immobilier. Pour restaurer la confiance et favoriser une plus grande accessibilité à la justice immobilière, une transparence accrue et des réformes structurelles sont indispensables dans ce secteur essentiel de notre société.